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Lope de Vega, “Nouvelle pratique de Théâtre”. En Pièces fugitives d'histoire et de littérature anciennes et modernes, avec les nouvelles historiques de France et des pays étrangers sur les ouvrages du temps et les nouvelles découvertes dans les arts et les sciences... Jean Cot (ed.), Paris, 1704.
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Lope de Vega, “Nouvelle pratique de Théâtre”. En Pièces fugitives d'histoire et de littérature anciennes et modernes, avec les nouvelles historiques de France et des pays étrangers sur les ouvrages du temps et les nouvelles découvertes dans les arts et les sciences... Jean Cot (ed.), Paris, 1704.
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- Revenga García, Nadia
Adressée à l’Académie de Madrid
Beaux génies, fleurs de notre Espagne, Académie illustre, qui allez bientôt effacer celles d'Italie, quoiqu'elles tirent leur nom et leur origine de celle que Cicéron avait établie près du lac Averne, à l'envi du Lycée de Platon, où Athènes vit autrefois une si célèbre assemblée de philosophes, vous m'ordonnez d'écrire un nouvel Art de faire des Comédies, qui s'accommode au goût du peuple.
La matière paraît aisée; et ceux d'entre vous qui ont le moins travaillé pour le théâtre, et qui n'en savent pas moins toutes les règles, la traiteraient avec plus de facilité que moi; qui pour avoir fait les miennes contre les règles, suis beaucoup moins propre à ce travail qu'un autre.
Ce n'est pas que j'aie ignoré ces règles: écolier de Grammaire, j'avais à peine vu dix fois le soleil passer du signe du bélier à celui des poissons, que je lus avec soin les livres où elles sont contenues. Mais je reconnus enfin qu'en Espagne la comédie n'était pas sur le pied où l'avaient mise les anciens maîtres, et qu'il ne fallait plus s'amuser à suivre leurs préceptes, mais s'en tenir à l'exemple qu'avaient montré au peuple des auteurs malpolis; ce qui s'est depuis encore si fort établi, que ceux qui veulent aujourd'hui observer les règles, meurent sans réputation et sans récompense, l'usage étant plus fort que la raison, sur une multitude peu éclairée.
J'avouerai que j'ai travaillé quelquefois selon les règles de l'Art; mais quand j'ai vu des monstres spécieux triompher sur notre théâtre, et que ce triste travail remportait les applaudissements des dames et du vulgaire, je me suis remis à cette manière barbare de composer, renfermant les préceptes sous la clef, toutes les fois que j'ai entrepris d'écrire, et bannissant de mon cabinet Térence et Plaute, pour n'être pas importuné de leurs raisons, car la vérité ne laisse pas de crier dans plusieurs bons livres. Je ne fais donc plus mes comédies que selon les règles inventées par ceux qui ont prétendu s'être attiré par là les applaudissements du peuple; et n'est-il pas juste de s'accommoder à son goût, et d'écrire comme un ignorant, puisque cela plaît ainsi à ceux qui payent.
La fin que se propose la véritable comédie, de même que les autres genres de poème, c'est d'imiter les actions des hommes, et de peindre les moeurs du siècle. Cette imitation consiste en trois points: le discours ou les sentiments, la versification et le chant. Tout cela lui est commun avec la tragédie; elle n'en diffère qu'en ce qu'elle représente les actions du vulgaire et du peuple, au lieu que la tragédie représente celles des Rois et des héros. Vous pouvez juger par cette différence combien notre théâtre est défectueux.
On a appelé nos pièces des actes, parce qu'elles sont une imitation des actions et des affaires des personnes ordinaires. Lope de Rueda donna l'exemple de ces préceptes à l'Espagne: on voit encore aujourd'hui ses comédies en prose imprimées, et tellement populaires, qu'il y introduit les artisans les plus vils. Il y en a une, par exemple, dont le sujet est les amours de la fille d'un maréchal. De là vient que nous avons donné le nom d'"intermèdes" aux anciennes comédies, dans lesquelles paraît toute la force de l'Art, puisqu'on n'y représente qu'une seule action, qui se passe entre des personnes du commun; car on n'a jamais vu de personnage de Roi dans un intermède. C'est ce qui a fait que l'Art a été méprisé, parce qu'il n'était employé que dans ces sujets bas, et qu'au contraire, les Rois n'étaient mis au théâtre que pour plaire aux ignorants.
Aristote, dans sa Poétique, rapporte le differend d'Athènes et de Mégare, sur le premier inventeur de la comédie, dont les commencements sont fort obscurs. Ceux de Mégare voulaient que ce fut Epicharme, contre le sentiment des Athéniens, qui tenaient pour Magnètes. Elius Donat en attribue l'origine aux anciens sacrifices, et assure, après Horace, que Thespis fut auteur de la tragédie, comme Aristophane l'est des comédies. Homère composa son Odyssée par rapport à la comédie; mais ce fut par rapport à la tragédie qu'il donna sa fameuse Iliade. Je l'ai suivi en cela, lorsque j'ai donné le nom d'"épopédie tragique" à mon poème de Jérusalem. C'est ainsi qu'on a appelé Comédie le poème du célèbre Dante Alighieri, et c'est le nom que le Manetti lui a donné dans sa préface.
Personne n'ignore que la comédie se tut quelque temps comme suspecte, et qu'elle fit place à la satire, laquelle étant encore plus insolente, cessa bientôt à son tour, et le céda à la nouvelle comédie. Celle-ci commença par les choeurs, on y introduisit aussi presque d'abord certain nombre de personnages. Il est vrai que Ménandre, suivi par Térence, méprisa les choeurs, comme ennuyeux. Térence s'attacha plus scrupuleusement aux règles, et n'éleva jamais le style comique au sublime de la tragédie, défaut que plusieurs ont reproché à Plaute, trouvant Térence plus régulier.
L'histoire est le sujet de la tragédie; la comédie n'en a pas d'autre que la pure fiction: c'est pour cela qu'on l'appelle "planipédie", à cause que le sujet en était bas, et qu'elle se représentait sans brodequins et sans théâtre, sur la plate terre. Elle eût divers noms, selon les diverses espèces. Ceux de "palliate", de "mimes", de "togate", d'"atellane", de "tabernaciane", en marquaient les différences, telles que nous les voyons aujourd'hui.
Ceux d'Athènes représentaient les vices et les moeurs dans leurs comédies avec ce sel qu'on a nommé attique, et recompensaient les poètes et les acteurs. Aussi Cicéron disait que la comédie était le miroir des moeurs et la vive image de la vérité: grande louange, qui égale la comédie à l'histoire, d'où l'on peut juger de son mérite et de l'estime qu'on en doit faire.
Pourquoi, me direz-vous, nous venir ennuyer par cet amas confus de raisonnements tirés de quelques livres, que vous ne faites que traduire? C'est, Messieurs, qu'il m'a paru nécessaire de vous faire souvenir que vous m'obligez à écrire un art de composer des comédies, dans l'Espagne, où en cette matière tout se fait sans art et contre les règles; en sorte que, quand vous voulez que je vous explique comment il faut faire des comédies à la manière de ces temps-ci et contre l'ancien usage qui était fondé sur la raison, c'est me demander que je vous fasse part de ce que l'expérience m'a appris, sans m'attacher aux règles, qui étaient établies sur la vérité, qui n'est pas du goût du vulgaire ignorant.
Si vous voulez donc être instruit du véritable art de faire des comédies, vous pouvez lire le savant Robortel, et au lieu de ce que je vous ai exposé confusément, vous y trouverez ce qu'il a écrit au long sur la Poétique d'Aristote, et sur la comédie en particulier. Mais si vous voulez avoir mon sentiment sur les comédies d'à présent et sur les nouvelles règles qu'on est obligé de suivre pour plaire au peuple, c'est à dire sur la rampante chimère de ce monstre comique, je vous dirai ce qu'il m'en semble, et vous me le pardonnerez, puisque je ne le fait que pour vous obéir; je tâcherai de plâtrer l'erreur du vulgaire et de prendre quelque milieu, puisqu'il ne faut plus s'attendre à pouvoir suivre les règles.
Il faut donc choisir un sujet, et les règles me pardonneront si je dis qu'il n'importe pas que ce soit l'action de quelque Roi: quoiqu'il soit vrai, comme on me l'a dit, que Philippe le Prudent, Roi de notre Espagne et notre souverain, voyant paraître un Roi dans nos comédies ne pouvait pas s'en accommoder, soit que ce fût un effet de son bon goût pour le vrai, soit qu'il trouvât mauvais de voir la majesté royale avilie parmi le menu peuple.
Ce qui est en effet en revenir à l'ancienne comédie, dans laquelle Plaute mettait les divinités, Jupiter, par exemple, dans son Amphitryon. Dieu sait aussi la peine que j'ai de l'approuver, après ce que Plutarque, parlant de Ménandre, a dit contre cette comédie ancienne. Mais puisque nous nous éloignons des règles et que nous les méprisons si fort en Espagne, messieurs les doctes n'ont qu'à prendre patience et se taire.
Il faut donc sans difficulté mêler le tragique avec le comique; Térence avec Sénèque formeront une espèce de Minotaure, une partie de la pièce sera sérieuse et l'autre burlesque. Cette variété plaît infiniment; et en effet, n'est-elle fondée sur la nature, qui n'est belle que par cette diversité?
Il suffit de s'attacher à l'unité d'action et d'éviter l'épisode, en sorte qu'il n'y ait rien d'étranger, et qui vous tire du sujet principal; c'est-à-dire qu'on n'en puisse détacher aucune partie, sans que la pièce tombe en ruine. Il ne faut pas s'embarasser de la règle des 24 heures, ni déférer sur cela au sentiment d'Aristote. Nous lui avons déjà perdu le respect en mêlant les grands sentiments du tragique aux bas sentiments de la comédie. Il n'y a qu'à faire passer l'action dans le moins de temps qu'on pourra, à moins que le poète n'eût voulu traiter une histoire qui durât quelques années. En ce cas il n'aura qu'à les faire couler dans l'intervalle des actes; il pourra aussi, s'il y est forcé, faire faire tel chemin qu'il lui plaira à ses personnages. Cela est assez choquant, je l'avoue; mais ceux qui le trouvent mauvais n'ont qu'à n'y pas aller voir.
Oh! Combien de gens tombent des nues, quand ils voient employer des années à ce qui doit avoir pour bornes l'espace d'un jour artificiel, car on ne veut pas même se relâcher sur cela à un jour mathématique; et à considérer qu'un espagnol, assis fort à son aise, se met à tempêter dès que la comédie dure plus de deux heures, quand il s'agirait même de représenter ce qui s'est passé depuis la Genèse jusqu'au Jugement final; je trouve que si c'est un moyen de lui plaire, il est juste de s'y tenir.
Le sujet étant choisi, il faut l'étendre en prose, le diviser en trois actes, et tâcher, s'il se peut, de garder l'unité d'action dans sa chaleur. Ce fut le Capitaine Viruès, bel esprit, qui réduisit la comédie en trois actes; elle en avait quatre auparavant. La comédie était alors dans son enfance, et marchait, pour ainsi dire, à quatre pattes; j'en faisais ainsi de quatre actes à l'âge d'onze ou douze ans, je les mettais en autant de cahiers, un cahier pour chaque acte. On faisait alors trois petits intermèdes pour les trois intervalles; aujourd'hui à peine en met-on un pour les trois et ensuite un ballet. La danse ne gâte rien à la comédie: Aristote l'approuve, Athénée, Platon et Xénophon en ont parlé. Le premier ne désapprouve que ce qu'on y pourrait mêler de déshonnête; sur quoi il condamne Callipidès. La danse tient lieu de l'ancien choeur. Le poète ayant divisé son sujet en deux parties, commencera d'abord par former son intrigue, qu'il développera(o) peu à peu; mais il ne le fera entièrement qu'à la dernière scène, parce qu'au moment que le peuple voit le dénouement, il fait volte-face du côté de la porte, et montre ses épaules à l'acteur, qu'il avait envisagé pendant trois heures, n'ayant plus rien à apprendre de lui.
Ne laissez que rarement le théâtre sans quelque acteur qui parle: ce vide inquiète le spectateur, et fait languir la scène.
Que le poète ne s'amuse pas à polir des phrases, et à débiter de grands sentiments dans des sujets ordinaires et qui ne demandent qu'un style de conversation, tel qu'il se pratique entre deux ou trois personnes; mais s'il introduit quelque personnage qui doive persuader, dissuader ou donner conseil, c'est alors qu'il doit lui mettre dans la bouche des sentiments et des paroles graves. Cela est alors dans le vrai: un homme qui conseille ou qui persuade se sert d'un style différent de celui de la conversation ordinaire: Aristide nous enseigne sur cela ce que nous devons faire. Il veut que le langage de la comédie soit pur, clair et aisé; et il ajoute qu'il doit être accommodé à l'usage des personnes qu'on fait parler, et que le discours d'un politique, par exemple, doit être orné, pompeux et coulant. Il ne faut pas blesser la pureté du langage par des expressions guindées, ni donner dans des phrases chimériques, mais imiter la nature et faire dire aux personnages qu'on met sur le théâtre ce que diraient les originaux.
Si c'est un Roi qui parle, que ce soit avec dignité; si c'est un vieillard, mettez-lui dans la bouche des maximes sages et modérées; les amants doivent être passionnés et toucher par leurs discours ceux qui les écoutent. Un acteur dans un monologue doit se transformer en la personne qu'il représente, et faire sentir aux spectateurs ce qu'il ressent lui-même. Mais s'il s'emporte à des plaintes, il doit bien prendre garde de ne rien laisser échapper qui puisse, tant soit peu, blesser la pudeur des dames; que celles-ci se tiennent de même dans le caractère convenable à leur sexe; et si elles se déguisent en hommes, ce qui plaît assez dans un spectacle, qu'elles le fassent en manière qu'on ne puisse pas y trouver à redire. Que la vraisemblance soit exactement gardée, car on n'imite pas ce qui ne peut pas être. Qu'on ne fasse pas faire des raisonnements importuns à un valet, et qu'on ne le fasse pas parler comme nous avons remarqué qu'ils le font dans quelques comédies étrangères. Mais surtout, que le personnage ne se contredise jamais lui-même, c'est-à-dire qu'il n'oublie pas ce qu'il a fait ou dit auparavant. On reprend Sophocle d'avoir fait oublier à Oedipe qu'il eût tué Laïos de sa main. Que les scènes finissent agréablement et par de beaux vers, en sorte que l'acteur, en se retirant, ne laisse pas le spectateur dans le dégoût. Le poète exposera son sujet dans le premier acte, il commencera à former son intrigue dans le deuxième, en telle sorte que jusqu'au milieu du troisième personne ne puisse juger de ce qui arrivera; qu'il tienne toujours l'auditeur suspendu, et qu'il lui fasse seulement entrevoir ce qu'il lui prépare: qu'il accommode sagement sa versification aux sujets qu'il traite. Les dizains sont bons pour les plaintes, les sonnets pour ceux qui espèrent, les récits doivent se faire en petits airs que nous appelons romances, quoiqu'il puissent fort bien briller aussi dans les huitains; les tierces conviennent aux matières graves et importantes, et l'amour doit se servir de redondilles. Il ne faut pas négliger les figures de rhétorique, comme sont les anaphores ou répétitions qui ont tant de grâce au commencement d'un vers; les ironies, les apostrophes aussi, et les exclamations.
La manière de tromper par le vrai a toujours plu. Miguel Sánchez mettait tout cela si agréablement en usage, qu'il mérite bien que lui on fasse honneur, et que je rappelle ici la beauté de ses inventions. L'équivoque et l'amphibologie a toujours été du goût du peuple, parce que chacun se pique d'entendre finesse mieux que son compagnon. On doit cependant s'attacher davantage à tout ce qui est honorable, parce que tout le monde en est également touché, et aux actions vertueuses, parce que la vertu est aimée partout. Nous voyons en effet que lorsqu'il arrive qu'un acteur a fait le personnage d'un traître, il devient si odieux que les marchands mêmes refusent de lui vendre ce qu'il va acheter, et que le peuple fuit sa rencontre. Au contraire, s'il a représenté un homme fidèle, on lui fait honnêteté, et il n'est pas jusqu'aux personnes de la première qualité, qui ne l'honorent, ne l'aiment, ne le recherchent, ne l'invitent et ne lui applaudissent.
Les quatre actes doivent être compris à quatre cahiers; c'est la mesure pour le temps que l'action doit durer, et l'auditeur s'attend à ce nombre. Il ne faut pas s'émanciper à des satires trop marquées et trop à découvert. On sait que cela fit défendre les comédies en Grèce et en Italie. Piquez adroitement, et sans vous rendre odieux: car si vous venez à diffamer quelqu'un, il ne faut pas vous attendre à être estimé ni applaudi.
Vous pouvez vous en tenir à ces maximes, vous qui ne voulez pas suivre les anciennes règles. Le temps ne me permet pas d'en dire davantage. Pour ce qui est des trois genres de décorations dont Vitruve a parlé, cela regarde l'auteur; qu'il consulte Valère Maxime, Petrus Crinitus, Horace dans ses Epîtres, et les autres qui décrivent ce qui doit entrer dans la décoration des scènes.
Pour les habits, je défie Julius Pollux de pouvoir décrire ceux dont la nouvelle comédie se sert en Espagne. C'est une des irrégularités de notre scène, où l'on voit un Turc paré d'une fraise à l'espagnole, et un romain avec une culotte.
Mais qu'y a-t-il de plus irrégulier que je le suis moi-même? qui me mêle de donner des règles contraires à celles qui ont été établies, ce qui me fait passer pour ignorant en France et en Italie. Qu'y ferais-je cependant? Moi qui, de compte fait, ai mis au jour quatre cent quatre-vingt et trois comédies, y compris celle que j'ai achevée cette semaine, toutes presque entièrement contre les règles, à la réserve de cinq ou six. Je m'en tiens, enfin, à ce que j'ai écrit; je reconnais bien que j'aurais mieux fait de les suivre, mais je n'aurais pas eu l'approbation que j'ai eue; parce qu'il arrive souvent qu'une chose plaît par la raison qu'elle n'est pas dans l'ordre.
La comédie est le miroir de la vie humaine, elle représente également ce qui est utile aux jeunes gens et aux veillards. Que voulez-vous y chercher, sinon de bons mots, des vers bien tournés et des expressions pures? Le sérieux s'y trouve mêlé avec l'agréable, les badineries avec le solide. On y voit la friponnerie des valets, la malice et l'infidelité des femmes, la misère, la folie et la sottise des amants, et la peine qu'on a de venir à bout de ses desseins.
Soyez-y attentifs, sans vous embarasser des règles, et vous trouverez qu'il n'est rien qu'on ne puisse apprendre dans les représentations comiques.